La marmotte
Animal caractéristique des Alpes, il est considéré comme l'un des habitants le plus sympathique de nos montagnes. Cependant, il est plus facile de l'entendre que de l'apercevoir grâce à son cri caractéristique qui s'apparente à un sifflement. Faites plus ample connaissance avec la mascotte de la montagne !
LA MARMOTTE SOUS TOUTES SES COUTURES
- Nom (genre, espèce) : Marmota marmota
- Ordre : Rongeurs
- Classe : Mammifères
- Identification : Silhouette massive ; pattes courtes ; queue touffue ; pelage variable, brun, gris, fauve ou beige ; oreilles petites ; dents puissantes
- Taille : Tête et corps : de 30 à 60 cm ; queue : de 10 à 25 cm
- Poids : Environ 3 kg (réveil) ; de 5 à 7 kg (automne)
- Répartition : Alpes, Carpates, monts Tatras ; Pyrénées (réintroduite), Massif central (introduite)
- Habitat : Pelouses alpines, au-dessus de la limite des arbres ; habituellement entre 1 200 et 2 700 m d'altitude
- Régime alimentaire : Herbivore
- Structure sociale : Groupe familial avec un mâle, 1 ou 2 femelles et les portées de deux années
- Saison de reproduction : Au printemps
- Longévité : De 13 à 15 ans (moyenne) ; jusqu'à 20 ans
- Effectifs, tendance : Plusieurs centaines de milliers
Avec sa silhouette massive et arrondie, accentuée encore par un pelage relativement fourni, ses petites pattes courtes, la marmotte des Alpes ressemble beaucoup aux autres gros rongeurs terrestres.
ET NON LA MARMOTTE NE SE NOURRIT PAS DE CHOCOLAT !
La marmotte ne se nourrit pratiquement que de végétaux. Comme elle hiberne environ six mois par an, d'octobre à avril, elle doit se constituer des réserves de graisse pendant la belle saison.
Au printemps, elle consomme souvent des graminées. Son menu s'enrichit lorsque les fleurs font leurs apparitions sur les pelouses alpines. L'abondance environnante lui permet alors de séléctionner le meilleur, elle ne cueille que fleurs et boutons floraux. En été, les fruits et baies complètent sont repas. Elle s'attaque même à l'écorce ou à des morceaux de bois, autant pour se nourrir que pour user ses puissantes incisives à croissance continue. Parfois, elle creuse le sol de la prairie et déterre bulbes et racines, qu'elle saisit avec ses pattes antérieures griffues et puissantes pour les porter à sa bouche.
LA MARMOTTE ELLE AUSSI, PRATIQUE "LA MONTÉE EN ALPAGE"
La marmotte a deux terriers selon. Le terrier d'été, situé sur les prairies alpines, est moins profond que celui d'hiver, creusé dans la vallée afin de mieux préserver du froid. La marmotte tapisse le fond de la chambre d'herbes coupées et séchées au soleil pour le rendre plus douillet. De 2 à 12 kg de litière peuvent être ainsi amassés.
Lorsque la nourriture se raréfie suite à une chute des températures due à des jours plus courts, l'hibernation devient évidente. C'est à ce moment, entre septembre et octobre, que toute la famille investit la chambre tout au fond du terrier. L'entrée du terrier peut ensuite être fermée par un bouchon de terre.
C'est seulement au printemps qu'elles en ressortiront.
Lorsque la nourriture se raréfie suite à une chute des températures due à des jours plus courts, l'hibernation devient évidente. C'est à ce moment, entre septembre et octobre, que toute la famille investit la chambre tout au fond du terrier. L'entrée du terrier peut ensuite être fermée par un bouchon de terre.
C'est seulement au printemps qu'elles en ressortiront.
DORMIR COMME UNE MARMOTTE
Les marmottes sont les plus gros « hibernants profonds ». Pendant l'hibernation, sa température corporelle (interne) chute de près de trente degrés, passant de 37 °C à 5 ou 6 °C. Toutes les fonctions physiologiques ralentissent et prennent un rythme irrégulier (plusieurs mouvements respiratoires vont par exemple succéder à une longue période d'apnée). Les mouvements respiratoires passent de 16 par minute à l'éveil à 2 ou 3 seulement et les battements cardiaques de 220 par minute à 30. Ainsi, en dépit de l'expression « dormir comme une marmotte », l'hibernation n'est pas un sommeil mais bien une « vie ralentie » en mode économie d'énergie. D'ailleurs, durant les six mois qu'elle passe sous terre, la marmotte ne reste pas dans cet état de léthargie de façon continue : elle se « réveille » régulièrement, environ toutes les trois semaines. Elle en profite pour... dormir ! Et faire un tour aux latrines aménagées dans le terrier, avant de revenir se coller à ses congénères pour minimiser les dépenses énergétiques.
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TERRÉ COMME UNE MARMOTTE
Les marmottes vivent en familles, ou colonies, chacune composée généralement d'un couple reproducteur et des deux dernières portées. Les "loups" solitaires sont donc une exception.
Chaque famille possède un territoire de 2 000 à 20 000 m2, selon l'exposition et la richesse du milieu. Les marmottes ont une préférence pour les vallées alpines, sur des surfaces dégagées, facile à surveiller, riche en herbe et en fleurs, et surtout exposées au mieux pour profiter de l'ensoleillement durant l'été. Le territoire de la marmotte est facilement reconnaissable : les entrées de terriers ou les chemins qu'elles empruntent constituent des repères visuels, qui, avec certains points topographiques, suffisent à l'animal pour savoir chez qui il est. Les vallées sont ainsi peuplées de familles dont les territoires ne se recouvrent pas. Le mâle y veille et s'il se montre tolérant avec les femelles et ses jeunes voisins, il est plus intransigeant lorsqu'un autre mâle adulte s'approche de trop près. Pour défendre son domaine, l'affrontement fera suite au sifflement.
Le terrier est un refuge pour échapper au renard, mais le danger principal vient du ciel et des rapaces. Le sifflement est alors la meilleure défense. Signal d'alarme et moyen de communication, les marmottes réagissent rapidement au sifflement. Selon la nature du danger, le cri sera différent pour communiquer le comportement à adopter.
La majorité de sa vie se déroule donc à l'intérieur du terrier et elle utilise son temps à l'air libre pour se nourrir, surveiller le danger, jouer et profiter de bains de soleil.
Chaque famille possède un territoire de 2 000 à 20 000 m2, selon l'exposition et la richesse du milieu. Les marmottes ont une préférence pour les vallées alpines, sur des surfaces dégagées, facile à surveiller, riche en herbe et en fleurs, et surtout exposées au mieux pour profiter de l'ensoleillement durant l'été. Le territoire de la marmotte est facilement reconnaissable : les entrées de terriers ou les chemins qu'elles empruntent constituent des repères visuels, qui, avec certains points topographiques, suffisent à l'animal pour savoir chez qui il est. Les vallées sont ainsi peuplées de familles dont les territoires ne se recouvrent pas. Le mâle y veille et s'il se montre tolérant avec les femelles et ses jeunes voisins, il est plus intransigeant lorsqu'un autre mâle adulte s'approche de trop près. Pour défendre son domaine, l'affrontement fera suite au sifflement.
Le terrier est un refuge pour échapper au renard, mais le danger principal vient du ciel et des rapaces. Le sifflement est alors la meilleure défense. Signal d'alarme et moyen de communication, les marmottes réagissent rapidement au sifflement. Selon la nature du danger, le cri sera différent pour communiquer le comportement à adopter.
La majorité de sa vie se déroule donc à l'intérieur du terrier et elle utilise son temps à l'air libre pour se nourrir, surveiller le danger, jouer et profiter de bains de soleil.
Il est temps d'aller les retrouver pour partager leur terrain de jeux, en respectant leur environnement et mode de vie !
Nos sources et pour en savoir plus :
http://www.parcsnationaux.fr
https://www.larousse.fr
https://www.geo.fr