Au fond de la vallée du Bouchet, au-dessus du hameau de Lormay, au lieu-dit le Saix (ou Cey) se cache une pierre, témoignage de la Révolution française : les prêtres qui refusèrent de prêter serment à la Constitution y ont été cachés par la population.
Les Révolutionnaires français arrivent en Savoie en septembre 1792. Ils connaissent des oppositions telles que le siège de Thônes en mai 1793 ou des lenteurs aux réquisitions en hommes, en foin, etc. Au début de l’année 1794, Albitte, représentant français au sein du département du Mont-Blanc, impose la destruction des clochers à bulbe et la fonte des cloches.
La politique anticléricale se poursuit en exigeant des prêtres qu’ils prêtent serment à la Constitution française. Bon nombre d’entre eux refusent : ils s’exilent ou se cachent dans les maisons, avec l’aide de la population, fervente catholique. Ainsi, le père capucin Perrillat-Charlaz se cache dans la montagne de Châtillon, le révérend Angelloz au Bouchet et le révérend Renévrier, curé de la paroisse, disent la messe au Cornillon l’été, et au Villard l’hiver.
Trois autres prêtres ont été cachés pendant 7 mois par la veuve Janin, au lieu-dit Sous le Cey (sous le rocher) à Lormay. L’inscription est la suivante : « + An ? (non datée) de la République de France qui, par décret, a chassé plus de 40 000 prêtres et 6 000 de Savoie, Madame Girod a réfugié 5 mois à Thônes et la veuve Janin 7 mois sous le Cey trois prêtres français persécutés : Pierre Larel, Catapetro, JPJ Terrasse, un des trois (a gravé la pierre) ».
La politique anticléricale se poursuit en exigeant des prêtres qu’ils prêtent serment à la Constitution française. Bon nombre d’entre eux refusent : ils s’exilent ou se cachent dans les maisons, avec l’aide de la population, fervente catholique. Ainsi, le père capucin Perrillat-Charlaz se cache dans la montagne de Châtillon, le révérend Angelloz au Bouchet et le révérend Renévrier, curé de la paroisse, disent la messe au Cornillon l’été, et au Villard l’hiver.
Trois autres prêtres ont été cachés pendant 7 mois par la veuve Janin, au lieu-dit Sous le Cey (sous le rocher) à Lormay. L’inscription est la suivante : « + An ? (non datée) de la République de France qui, par décret, a chassé plus de 40 000 prêtres et 6 000 de Savoie, Madame Girod a réfugié 5 mois à Thônes et la veuve Janin 7 mois sous le Cey trois prêtres français persécutés : Pierre Larel, Catapetro, JPJ Terrasse, un des trois (a gravé la pierre) ».
